ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE ENTRE HANS ULRICH OBRIST, NICOLAS GHESQUIÈRE
ET DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER
PARIS-MIAMI, JEUDI 7 DÉCEMBRE 2006
NG
"Ce qui m’a particulièrement touché dans le travail de
Dominique, c’est sa capacité à transformer quelque chose de familier, de reconnaissable en une chose
totalement étrange, de l’inscrire dans la science-fiction, dans l’irréel. Quant à moi, je n’aime pas tellement le
vêtement spectaculaire ni le fait d’exagérer les proportions, et je cherche plus à rendre une silhouette
commune, virtuelle en jouant avec des codes, des éléments reconnaissables et immédiatement identifiables,
pour les rendre irréels"
DGF
C’est comme si l’étrangeté émergeait du médium lui-même.(...) J’en parlais justement avec l’architecte Philippe Rahm, à propos d’Alain Robbe-Grillet, de sa manière d’écrire :
il ne suit aucun plan, c’est l’écriture elle-même qui produit progressivement de l’étrangeté. (...) je pense qu’une partie de l’étrangeté de ton travail vient de là.
HUO
L’idée d’aller au-delà de cette angoisse qu’il faut composer avec un puits de savoir est commune à vos deux démarches.
HUO
Travaillez-vous sur ces espaces de la même manière que vous l’avez fait pour les boutiques Balenciaga – je pense par exemple à votre idée de départ, ces « paysages artificiels » ?
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