20090906

Paysages artificiels

ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE ENTRE HANS ULRICH OBRIST, NICOLAS GHESQUIÈRE

ET DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER 

PARIS-MIAMI, JEUDI 7 DÉCEMBRE 2006


NG

"Ce qui m’a particulièrement touché dans le travail de 

Dominique, c’est sa capacité à transformer quelque chose de familier, de reconnaissable en une chose 

totalement étrange, de l’inscrire dans la science-fiction, dans l’irréel. Quant à moi, je n’aime pas tellement le 

vêtement spectaculaire ni le fait d’exagérer les proportions, et je cherche plus à rendre une silhouette 

commune, virtuelle en jouant avec des codes, des éléments reconnaissables et immédiatement identifiables, 

pour les rendre irréels"


DGF

C’est comme si l’étrangeté émergeait du médium lui-même.(...) J’en parlais justement avec l’architecte Philippe Rahm, à propos d’Alain Robbe-Grillet, de sa manière d’écrire : 

il ne suit aucun plan, c’est l’écriture elle-même qui produit progressivement de l’étrangeté. (...) je pense qu’une partie de l’étrangeté de ton travail vient de là. 

HUO 

L’idée d’aller au-delà de cette angoisse qu’il faut composer avec un puits de savoir est commune à vos deux démarches. 


HUO 

Travaillez-vous sur ces  espaces de la même manière que vous l’avez fait pour les boutiques Balenciaga – je pense par exemple à votre idée de départ, ces « paysages artificiels » ? 


http://74.125.47.132/search?q=cache:_gf2Z9eAw9QJ:www.paris.fr/portail/viewmultimediadocument%3Fmultimediadocument-id%3D28208+livre+dominique+gonzalez+foerster&cd=14&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

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